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because the personal is cultural

Dance Season 2012/13: The Grocery List

9/9/2012

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PictureSharon Eyal & Gai Bachar’s Corps de Walk, photo by Erik Berg
Benoît Lachambre’s Snakeskins: because you can only accuse Lachambre of being so hit-or-miss due to his uncompromising commitment to his artistic pursuits… and he’s due for a hit.
(October 10-12, Usine C)

Nicolas Cantin’s Grand singe: because nobody else manages to pack as much punch by doing so little.
(October 30-November 1, Usine C)

Brian Brooks’s Big City & Motor: because Brooks explores concepts that only push his choreography further into the physical world, turning the human body into little more than a machine.
(November 22-25, Tangente)

Karine Denault’s PLEASURE DOME: because we haven’t seen her work since 2007, when she presented the intimate Not I & Others using only half of the small Tangente space, dancing with humility, as though the line between performer and spectator simply hinged on a matter of perspective.
(February 6-9, Agora de la danse)

Pieter Ampe & Guilherme Garrido’s Still Standing You: because Ampe & Garrido have created one of the most compelling shows of the past few years, a dense study of masculinity and friendship covered with a thick layer of Jackass trash.
(February 12-16, La Chapelle)

Sharon Eyal & Gai Bachar’s Corps de Walk: because it’s the first time we get to see a work by Eyal in six years, when she blew us away with a non-stop human parade that was decidedly contemporary in its transnationalism and use of everyday movements like talking on cell phones.
(February 28-March 2, Danse Danse)

Mélanie Demers’s Goodbye: because, much like David Lynch did with Inland Empire, Demers demonstrated that an artist doesn’t need to instill suspension of disbelief in its audience to work, that dance can be powerful as dance just as film can be powerful as film.
(March 20-22, Usine C)

Maïgwenn Desbois’s Six pieds sur terre: because Desbois demonstrated that one doesn’t need to sacrifice art in order to make integrated dance.
(March 21-24, Tangente)

Yaëlle & Noémie Azoulay’s Haute Tension: because Yaëlle Azoulay came up with the most exclamative piece ever presented at the Biennales de Gigue Contemporaine.
(March 28-30, Tangente)

Dorian Nuskind-Oder’s Pale Water: because with simple means Nuskind-Oder manages to create everyday magic.
(May 10-12, Tangente)

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Ce qui reste en mémoire de la danse en 2011

27/12/2011

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PictureStill Standing You, photo de Phile Deprez
2011 tire à sa fin. Heure des bilans. Retour sur les œuvres et artistes qui ont marqué le paysage de la danse à Montréal.

Encore une fois cette année, le Festival TransAmériques s’est démarqué grâce à la programmation audacieuse de Marie-Hélène Falcon. C’est ici qu’on aura trouvé le show de l’année, Still Standing You de Pieter Ampe et Guilherme Garrido, une pièce sans musique, sans éclairage théâtral, et éventuellement sans costume, où on ne peut que créditer la performance des deux chorégraphes-interprètes pour avoir créer un show des plus prenants. Derrière une grosse couche trash à la Jackass, ils ont composé le spectacle le plus dense de l’année.

De son côté, la chorégraphe Cindy Van Acker a présenté non pas une, deux, ou trois pièces, mais bien quatre qui démontraient toutes un engagement total dans la poursuite d’idées chorégraphiques claires et simples, mais riches : Lanx, Obvie, Nixe, et Obtus. À partir de séquences de mouvements souvent élémentaires, elle composait une danse si pure qu’elle en devenait graphisme et parfois même voyage initiatique parmi un éclairage sculptural de néons.

Du côté du Québec, la chorégraphe Chanti Wadge a quant à elle créer un univers magique aux côtés du magnifique danseur David Rancourt avec o deer! Inspirée par les rituels autochtones et le règne animal, elle a réussi à invoquer les esprits ancestraux et transformer les corps, occasionnant l’émergence de la nature en plein milieu de la ville.

Aussi digne d’être mentionné : Bodies in Urban Spaces de Willi Dorner, pour laquelle une douzaine de jeunes danseurs se sont adonnés à un mélange de parkour et de planking pour s’insinuer dans des racoins du centre-ville qui auraient autrement paru hors de notre portée. La masse spectatrice déambulatoire devenait elle-même un objet de spectacle pour les passants qui n’avaient aucune idée de ce qui se passait. On avait le sourire collé au visage et on regarde encore la ville d’un autre œil.

Pour clore cette longue parenthèse FTA, finissons avec la chorégraphe Lia Rodrigues qui a trouvé son inspiration dans le chaos pour Pororoca. De la parade initiale des multiples interprètes qui fait du plancher un dégât jusqu’à leur installation en une ligne verticale en milieu de scène où ils exécuteront la majorité de leur danse dans cette formation hors du commun, le désordre permet aux danseurs de repenser le mouvement et de se rencontrer dans un corps-à-corps qui peut être autant empreint de violence que d’amour.

Côté diffuseur, c’est toujours Tangente qui mène la danse contemporaine de l’avant avec une programmation éclectique et ouverte à l’innovation. On retient surtout deux pièces. La première : Costing not less than everything de Susanna Hood. Dans ce solo interprété de façon magistrale par Holly Bright, la lumière qui frappe le corps vulnérable de la danseuse est celle qui illumine aussi son chemin, au bout duquel elle dira oui à tout ce qui s’offre à elle, puisque tout passe par la vie. Profondément touchant.

Deuxième coup de cœur chez Tangente : Tokyo Loft (Koshitsu) de Maki Morishita. Pour cette pièce, la chorégraphe-interprète a limité sa danse à un carré grand comme un ascenseur pour aborder de façon ludique la place réservée à l’art dans nos vies occupées et la nécessité de l’imagination pour surmonter une certaine passivité intellectuelle et physique moderne. C’était aussi drôle qu’inquiétant.

À l’Agora de la danse, c’est Ame Henderson qui a une fois de plus fasciné avec sa pièce de groupe relay. La chorégraphe a équipé ses interprètes d’une structure précise qui leur permettait de danser en synchro n’importe quelles séries de mouvements qu’ils avaient apprises au cours de leurs carrières de danseurs; donc chaque représentation était complètement différente. Quand on pense que l’an dernier c’était Michael Trent qui nous avait surpris avec It’s about time, c’est à se demander si c’est maintenant à Toronto que la danse conceptuelle se fait.

À Montréal, Sarah Dell’Ava est à peu près la seule à porter ce flambeau. Avec Esquisse 3 : Dans les plis, elle a une fois de plus prouvé qu’elle demeure la chorégraphe émergente à surveiller. Elle démontre l’intérêt qu’il y a à danser avec sa tête et non pas juste avec son corps. Elle remontera Dans les plis pour Tangente au Monument-National du 9 au 12 février. C’est évidemment à ne pas manquer.

Un autre chorégraphe émergent qui mérite qu’on parle de lui : Patrick Lloyd Brennan, qui n’a pas attendu après les diffuseurs pour montrer son travail; il a présenté sa nouvelle création dans son propre loft. The New Bourjoiesie était un portrait satirique décapant d’une génération éduquée, nourrie de références culturelles, mais autrement incapable d’accomplir quoi que ce soit. L’art comme miroir déstabilisant.

2011, c’était aussi évidemment l’année de Marie Chouinard, qui fêtait les vingt ans de sa compagnie avec une longue série de spectacles. On se remémore Étude No 1, solo reposant presque entièrement sur les… pieds de Lucie Mongrain, qui dansait la claquette sur un plancher bourré de micros. Chouinard a un don pour la dramatisation de l’espace et c’était ici à son apogée. Avec son nouveau spectacle, LE NOMBRE D’OR (LIVE), elle a créé un monde étrange peuplé de créatures qui (du moins au début) ne semblaient rien avoir en commun avec nous. Une réflexion originale sur l’altérité de l’humain.

Il faudrait aussi noter que plus de la moitié des pièces mentionnées ici (celles de Cindy Van Acker, Susanna Hood, Maki Morishita, Sarah Dell’Ava, et une de Marie Chouinard) sont des soli. Je ne suis pas sûr quelle conclusion en tirer… Peut-être qu’à défaut de quantité elles osent nous offrir la qualité?

Habituellement, je ne mentionne pas de mauvais coups parce qu’on s’entend que, contrairement au cinéma ou à la musique, il est difficile d’argumenter que les artisans de la danse essaient de nous faire avaler de la merde pour faire des profits. Toutefois, cette année, je dois avouer être d’accord avec Fabienne Cabado du Voir et Aline Apostolska et Stéphanie Brody de La Presse; je commence moi aussi à être un peu tanné de la programmation du Théâtre La Chapelle, qui semble de plus en plus déterminée par leur marketing. Ils capitalisent un peu trop sur l’excitation des organes génitaux et pas assez sur celle de l’esprit. En espérant que ça change en 2012… Sur ce,

Bonne et heureuse année!

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Still Standing You: a review

2/6/2011

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PictureStill Standing You, photo by Phile Deprez
Have you ever wondered what Jackass would look like if it were contemporary dance instead of performance art? Me neither, yet last night I got to find out all the same. With Still Standing You, Belgian Pieter Ampe and Portuguese Guilherme Garrido have produced the kind of work that can only come from a place of deep friendship and trust. How else could a couple of straight buds hold each other’s sweaty cock?

From the beginning, they are pushing their bodies to the limit as Ampe is lying on the floor, legs straight in the air, and Garrido sits on his feet while making casual conversation with the audience. As is often the case, the job is harder for Ampe, and Guilherme likes to be a dick about it. When he moves his feet to Ampe’s hands, he then puts his own hands on Ampe’s still erect feet, then his fists, then but a finger to show how easy his end of the deal is.

They grunt like cave men as they lift and rock each other as though fucking… before the one standing up forcefully throws the other on the ground. Riding on each other’s back, they act like Godzilla destroying the helpless tiny city below them. But play, just like sex, can on a dime turn brutal. Ampe stands on Garrido’s lying body and walks on top of him by lifting him by the belt and shirt.

There is no music (except for the percussive one they create with their bodies) and all the stage lights are on for the length of the show. While for most shows it is better to hide as much as possible to stimulate the imagination, here everything must be seen. Still Standing You is not trying to be pretty or graceful. When a move threatens to become so, the men simply drop each other on the ground. It’s about making it look hard rather than easy.

Still Standing You is a mix of physical feats (how to move around one another while holding each other’s penis?), slapstick, competitive play, juvenile behaviour, male bonding, circus acts, and sadomasochism. Both performers and audience members participate in the latter.

However, moments of genuine care can also be witnessed, like when one massages the ass of his partner… before pushing him down the floor with his feet. After all, S&M isn’t about hurting the other with malignant intent; it’s about caring enough about the other to be able to fulfil their desire to experience pain. The men also rest on top of each other, gently blow on each other, carry each other in their arms, and arrange each other’s pubic hair. It’s the kind of love that makes it possible to hit each other with a belt and still be okay with one another.

After the show, I heard someone say “C’est con, mais c’est bon.” Yes, it is bon. More than bon, actually. But con it certainly isn’t. If anything, Still Standing You is one of the densest shows I have ever seen. Someone could write a PhD thesis about it (and undoubtedly will). It’s about man with a small “m” as beast. It’s about the non-existent line between male bonding behaviour and homoeroticism. It takes the piss out of contemporary dance. It’s a parody of gender performance, of machismo. It’s camp. Who else can claim to have managed to perform drag while completely naked? It’s quite simply the most riveting show I’ve seen in years.

Still Standing You
June 1-3 at 9pm
Théâtre La Chapelle
www.fta.qc.ca
514.844.3822
Tickets: 28$ / Under 31, over 64 years old: 22$

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    Sylvain Verstricht

    has an MA in Film Studies and works in contemporary dance. His fiction has appeared in Headlight Anthology, Cactus Heart, and Birkensnake.

    s.verstricht [at] gmail [dot] com

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