Local Gestures
  • Home
  • Dance
  • Literature
  • Music
  • Cinema
  • Home
  • Dance
  • Literature
  • Music
  • Cinema

Local Gestures

because the personal is cultural

Introduction à l'introduction : une critique

7/11/2013

0 Comments

 
PictureIntroduction à l'introduction, photo de Maria de la Camara
Un corps. Un corps nu. Le corps d’une femme, nu. Le corps de Sofia Asencio.

Le plancher, noir, reflète l’image de la danseuse. Ne parlons pas d’un double. Parlons plutôt de la faculté unique que l’être humain possède de pouvoir se reconnaître. Parlons du moi.

Assise, les jambes entrouvertes comme deux arcs, elle fait tourner son corps. Il est exposé. Il roule jusqu’à ce qu’elle sorte du plancher, qu’elle se heurte à la première rangée de spectateurs, des trois côtés de la scène. Reconnaître l’autre.  Le corps nu est vu. La conscience.

La danse est une forme d’exploration, lente et délibérée. Chaque mouvement est isolé; chaque position, aussi. Dans cette immobilité transitoire, le corps s’inscrit dans l’histoire de l’art. On pourrait y voir un sujet de peinture; la vulnérabilité du nu, exposée.

Tout ceci se déroule dans le silence. Notre corps est plus bruyant que le sien. On s’entend respirer. On s’entend avaler. On s’entend bouger. Son corps nu est vu. La conscience.

Asencio s’assoit sur un banc, toujours nue, et nous offre un mini-cours sur la métaphysique d’Aristote. Malheureusement, sa parole est moins délibérée que son mouvement. Elle trébuche sur les mots, les répète pour tenter une correction. La ponctuation semble répandue de façon arbitraire. Difficile de comprendre.

Elle quitte la scène pour nous laisser observer un foulard accroché à un ventilateur danser sur la musique de Nina Simone. (Les chorégraphes ont vraiment une obsession avec cette chanteuse.)

De par sa simplicité, Introduction à l’introduction est le genre de spectacle qui devrait naturellement me plaire. Toutefois, il y a une lacune qui empêche l’œuvre de s’imposer. Peut-être que le solo sur plancher-miroir nous rappelle Lanx de Cindy Van Acker, qui était beaucoup plus dense. Peut-être que le mini-cours devrait précéder la danse, comme l’avait fait Jody Hegel et Jana Jevtovic avec The Parcel Project, performance toute aussi simple, mais beaucoup plus rafraichissante.

Close, but no cigar.

6-8 novembre à 20h
Agora de la danse
www.agoradanse.com
514.525.1500
Billets : 28$ / Étudiants ou 30 ans et moins : 20$

0 Comments

Ce qui reste en mémoire de la danse en 2011

27/12/2011

0 Comments

 
PictureStill Standing You, photo de Phile Deprez
2011 tire à sa fin. Heure des bilans. Retour sur les œuvres et artistes qui ont marqué le paysage de la danse à Montréal.

Encore une fois cette année, le Festival TransAmériques s’est démarqué grâce à la programmation audacieuse de Marie-Hélène Falcon. C’est ici qu’on aura trouvé le show de l’année, Still Standing You de Pieter Ampe et Guilherme Garrido, une pièce sans musique, sans éclairage théâtral, et éventuellement sans costume, où on ne peut que créditer la performance des deux chorégraphes-interprètes pour avoir créer un show des plus prenants. Derrière une grosse couche trash à la Jackass, ils ont composé le spectacle le plus dense de l’année.

De son côté, la chorégraphe Cindy Van Acker a présenté non pas une, deux, ou trois pièces, mais bien quatre qui démontraient toutes un engagement total dans la poursuite d’idées chorégraphiques claires et simples, mais riches : Lanx, Obvie, Nixe, et Obtus. À partir de séquences de mouvements souvent élémentaires, elle composait une danse si pure qu’elle en devenait graphisme et parfois même voyage initiatique parmi un éclairage sculptural de néons.

Du côté du Québec, la chorégraphe Chanti Wadge a quant à elle créer un univers magique aux côtés du magnifique danseur David Rancourt avec o deer! Inspirée par les rituels autochtones et le règne animal, elle a réussi à invoquer les esprits ancestraux et transformer les corps, occasionnant l’émergence de la nature en plein milieu de la ville.

Aussi digne d’être mentionné : Bodies in Urban Spaces de Willi Dorner, pour laquelle une douzaine de jeunes danseurs se sont adonnés à un mélange de parkour et de planking pour s’insinuer dans des racoins du centre-ville qui auraient autrement paru hors de notre portée. La masse spectatrice déambulatoire devenait elle-même un objet de spectacle pour les passants qui n’avaient aucune idée de ce qui se passait. On avait le sourire collé au visage et on regarde encore la ville d’un autre œil.

Pour clore cette longue parenthèse FTA, finissons avec la chorégraphe Lia Rodrigues qui a trouvé son inspiration dans le chaos pour Pororoca. De la parade initiale des multiples interprètes qui fait du plancher un dégât jusqu’à leur installation en une ligne verticale en milieu de scène où ils exécuteront la majorité de leur danse dans cette formation hors du commun, le désordre permet aux danseurs de repenser le mouvement et de se rencontrer dans un corps-à-corps qui peut être autant empreint de violence que d’amour.

Côté diffuseur, c’est toujours Tangente qui mène la danse contemporaine de l’avant avec une programmation éclectique et ouverte à l’innovation. On retient surtout deux pièces. La première : Costing not less than everything de Susanna Hood. Dans ce solo interprété de façon magistrale par Holly Bright, la lumière qui frappe le corps vulnérable de la danseuse est celle qui illumine aussi son chemin, au bout duquel elle dira oui à tout ce qui s’offre à elle, puisque tout passe par la vie. Profondément touchant.

Deuxième coup de cœur chez Tangente : Tokyo Loft (Koshitsu) de Maki Morishita. Pour cette pièce, la chorégraphe-interprète a limité sa danse à un carré grand comme un ascenseur pour aborder de façon ludique la place réservée à l’art dans nos vies occupées et la nécessité de l’imagination pour surmonter une certaine passivité intellectuelle et physique moderne. C’était aussi drôle qu’inquiétant.

À l’Agora de la danse, c’est Ame Henderson qui a une fois de plus fasciné avec sa pièce de groupe relay. La chorégraphe a équipé ses interprètes d’une structure précise qui leur permettait de danser en synchro n’importe quelles séries de mouvements qu’ils avaient apprises au cours de leurs carrières de danseurs; donc chaque représentation était complètement différente. Quand on pense que l’an dernier c’était Michael Trent qui nous avait surpris avec It’s about time, c’est à se demander si c’est maintenant à Toronto que la danse conceptuelle se fait.

À Montréal, Sarah Dell’Ava est à peu près la seule à porter ce flambeau. Avec Esquisse 3 : Dans les plis, elle a une fois de plus prouvé qu’elle demeure la chorégraphe émergente à surveiller. Elle démontre l’intérêt qu’il y a à danser avec sa tête et non pas juste avec son corps. Elle remontera Dans les plis pour Tangente au Monument-National du 9 au 12 février. C’est évidemment à ne pas manquer.

Un autre chorégraphe émergent qui mérite qu’on parle de lui : Patrick Lloyd Brennan, qui n’a pas attendu après les diffuseurs pour montrer son travail; il a présenté sa nouvelle création dans son propre loft. The New Bourjoiesie était un portrait satirique décapant d’une génération éduquée, nourrie de références culturelles, mais autrement incapable d’accomplir quoi que ce soit. L’art comme miroir déstabilisant.

2011, c’était aussi évidemment l’année de Marie Chouinard, qui fêtait les vingt ans de sa compagnie avec une longue série de spectacles. On se remémore Étude No 1, solo reposant presque entièrement sur les… pieds de Lucie Mongrain, qui dansait la claquette sur un plancher bourré de micros. Chouinard a un don pour la dramatisation de l’espace et c’était ici à son apogée. Avec son nouveau spectacle, LE NOMBRE D’OR (LIVE), elle a créé un monde étrange peuplé de créatures qui (du moins au début) ne semblaient rien avoir en commun avec nous. Une réflexion originale sur l’altérité de l’humain.

Il faudrait aussi noter que plus de la moitié des pièces mentionnées ici (celles de Cindy Van Acker, Susanna Hood, Maki Morishita, Sarah Dell’Ava, et une de Marie Chouinard) sont des soli. Je ne suis pas sûr quelle conclusion en tirer… Peut-être qu’à défaut de quantité elles osent nous offrir la qualité?

Habituellement, je ne mentionne pas de mauvais coups parce qu’on s’entend que, contrairement au cinéma ou à la musique, il est difficile d’argumenter que les artisans de la danse essaient de nous faire avaler de la merde pour faire des profits. Toutefois, cette année, je dois avouer être d’accord avec Fabienne Cabado du Voir et Aline Apostolska et Stéphanie Brody de La Presse; je commence moi aussi à être un peu tanné de la programmation du Théâtre La Chapelle, qui semble de plus en plus déterminée par leur marketing. Ils capitalisent un peu trop sur l’excitation des organes génitaux et pas assez sur celle de l’esprit. En espérant que ça change en 2012… Sur ce,

Bonne et heureuse année!

0 Comments

Lanx + Obvie / Nixe + Obtus : une critique

4/6/2011

0 Comments

 
PicturePerrine Valli dans Nixe, photo d'Isabelle Meister
Il arrive qu’une chorégraphe parvienne si bien à isoler le mouvement que sa danse s’en trouve ironiquement rapprochée d’autres formes d’art. C’est le cas avec Cindy Van Acker, dont la chorégraphie est souvent comparée au graphisme, avec raison. Bien qu’en entrevue elle affirme que la danse lui sert de point de départ, les autres éléments scéniques (lumière, musique, scénographie) sont si bien intégrés qu’ils en viennent à faire un tout indissociable.

En première nord-américaine, la Flamande d’origine et Suissesse d’adoption présente dans le cadre du Festival TransAmériques quatre d’une série de six soli qu’elle a créés depuis 2008. Le programme est divisé en deux spectacles d’environ 75 minutes chacun.

Elle danse elle-même Lanx, dans lequel elle demeure étendue au sol pour la durée de la pièce. Ce sont ses bras qui font la majorité du travail, dont la précision est nécessaire à la formation de lignes angulaires. La réflexion de ses bras dans le plancher gris pâle reluisant fait en sorte qu’elle n’a pas deux bras mais bien quatre. Les formations se multiplient alors et de nouvelles apparaissent, des X de bras, des 8, des H, et même un E. Le mouvement est recherché en même temps qu’il semble parvenir d’une suite logique, mais qui ne peut être découverte qu’à travers une imagination fertile.

La danseuse Tamara Bacci se tient debout au début d’Obvie, mais il s’avère que cette pièce est aussi composée exclusivement de travail au sol, quoique d’une nature toute autre. La chorégraphie ne comporte que neuf mouvements où roulements et rotations au sol sont faufilés en boucle. Au cours de cette séquence, un de ses bras pointent tout droit vers le ciel et devient son pivot, l’aiguille d’une boussole qui réaligne son corps. Bien que la vitesse est accrue, la chorégraphie demande tout autant de soin et Bacci fournit son agilité à la cause.

Malgré l’athlétisme déployé, Van Acker résiste au spectaculaire en plongeant la salle dans la noirceur, de sorte que le mouvement est plus suggéré que visible. À mesure que le mouvement ralenti, l’éclairage augmente. Le côté méditatif de la pièce devient alors apparent, mais aussi clair qu’il s’y trouvait même à haute vitesse. Au ralenti, on remarque que la main de Bacci tremble. Comme quoi la lenteur ne facilite pas tout.

Les tubes de néon relient les pièces du deuxième programme. Une colonne en pente se nivelle ensuite par le bas pour devenir un bain de lumière dans Nixe. Dans le noir, la danseuse Perrine Valli dépose soigneusement le pied entre chaque tube pour traverser ce plancher de verre.

Elle ancre ses pieds au bout du chemin lumineux, où ses bras gravitent autour de son corps, le rendant architectural dans son immobilité, comme un moulin à vent. Elle descend ensuite ses mains dans le bain de lumière, suivi de ses jambes. La fragilité du verre crée un élément de tension, puisqu’elle correspond à celle du corps humain : dans la collision, c’est l’humain qui s’en trouverait blessé. Nixe est donc une quête spirituelle, comme si Valli marchait sur des pierres brûlantes.

On peut aussi parler de voyage initiatique, surtout lorsqu’une porte de lumière apparaît en fond de scène tel que dans un film de science-fiction (Close Encounters of the Third Kind de Spielberg) et que Valli marche vers elle. Dansant devant ces faisceaux lumineux, la silhouette de ses bras disparaît dans le néant entre les lumières, fragmentant corps et mouvement.

Bacci revient pour Obtus, où les tubes de néon se trouvent maintenant placés un à la suite de l’autre en une longue file au fond de la scène. Derrière cette ligne lumineuse, les membres de Bacci sont attirés par le sol, pieds et mains s’y retrouvant tandis que son derrière demeure élevé. Toutefois, un membre se retrouve toujours à voyager vers le haut, demandant à son corps équilibre et contorsions. En conséquence, dans la pénombre, son corps paraît parfois inhumain, comme celui de Karine Ponties dans Brutalis (2002).

À mesure que les lumières s’approchent presque imperceptiblement des spectateurs, le corps de Bacci s’enfonce dans la noirceur avant de rejaillir autre, ailleurs. Le côté du corps le plus loin de la lumière demeure invisible, de sorte que si elle ne repose que sur lui, la partie visible semble flotter au-dessus du sol.

Tous ces soli commandent l’attention du spectateur tels qu’aucun autre depuis la jeune chorégraphe Julia Male, dont on retient Has nowhere to go, and nothing to fill it up (2009), An In (2008), et Hold Petname (2007). Et, tant qu’à mentionner son nom, aussi bien poser la question : à quand son retour à Montréal?

Lanx + Obvie
3 et 4 juin à 18h; 5 juin à 16h
Nixe + Obtus
3 et 4 juin à 20h; 5 juin à 18h
Agora de la danse
www.fta.qc.ca
514.844.3822
Billets : 32$ / 30 ans et moins, 65 ans et plus : 26$

0 Comments

    Sylvain Verstricht

    has an MA in Film Studies and works in contemporary dance. His fiction has appeared in Headlight Anthology, Cactus Heart, and Birkensnake.

    s.verstricht [at] gmail [dot] com

    Categories

    All
    2e Porte à Gauche
    Agora De La Danse
    Ame Henderson
    Andrew Tay
    Annabelle Lopez Ochoa
    Anne Le Beau
    Anne Teresa De Keersmaeker
    Anne Thériault
    Ann Van Den Broek
    Antoine Defoort
    Arthur Harel
    Arts Court
    Audrée Juteau
    Aurelie Pedron
    Austria
    Bain Saint-michel
    Belgium
    Benoit Lachambre
    Best Of
    Biennale De Gigue Contemporaine
    Bjm Danse
    Björn Schmelzer
    Boris Charmatz
    Brazil
    Brian Brooks
    Brigitte Haentjens
    Brigitte Poupart
    British Columbia
    Brooklyn Touring Outfit
    Cabaret Du Mile-End
    Caroline Gravel
    Carol Prieur
    Carte Blanche
    Cas Public
    Catalonia
    Catherine Gaudet
    Catherine Tardif
    Cayetano Soto
    Cecilia Bengolea
    Céline Bonnier
    Celine Signoret
    Centaur Theatre
    Chanti Wadge
    Chiara Frigo
    China
    Chris Haring
    Christian Rizzo
    Cindy Van Acker
    Cinema
    Clara Furey
    Compagnie Flak
    Conservatoire
    Dana Gingras
    Dana Michel
    Dance
    Daniel Léveillé
    Danse Carpe Diem
    Danse Cité
    Danse Danse
    Dany Desjardins
    Dave St Pierre
    David Lynch
    David Rancourt
    Deborah Dunn
    Dena Davida
    Dorian Nuskind Oder
    Ecole De Danse Contemporaine
    Elisabeth Kjeldahl Nilsson
    Emmanuel Jouthe
    England
    English
    Erin Flynn
    Estelle Clareton
    Étienne Lepage
    Evelina Dembacke
    Evenko
    Festival TransAmériques
    Finland
    Francais
    France
    Francis Ducharme
    François Chaignaud
    Frederick Gravel
    Fringe
    Gabrielle Marion Rivard
    Gai Behar
    Galerie De L'UQAM
    Geneviève C. Ferron
    George Stamos
    Gerard Reyes
    Germany
    Grand Poney
    Guilherme Botelho
    Guilherme Garrido
    Guilherme Miotto
    Halory Goerger
    Heine Avdal
    Hélène Blackburn
    Hiroaki Umeda
    Holly Bright
    In Jung-ju
    Institutet
    Interviews
    Isabelle Van Grimde
    Israel
    Italy
    Jacinthe Armstrong
    Jaco Van Dormael
    Jacques Poulin Denis
    James Viveiros
    Jamie Wright
    Jana Jevtovic
    Japan
    Jasper Van Lujik
    Jean Sébastien Lourdais
    Jody Hegel
    Jo Fong
    Jonathan Debrouwer
    José Navas
    Julien Desplantez
    Kaori Seki
    Karine Denault
    Katia Marie Germain
    Katie Ward
    Katya Montaignac
    Korea
    Kristel Van Issum
    (LA)HORDE
    La Sala Rossa
    Laurie Anderson
    Leanne Dyer
    Lee Su Jung
    Lemi Ponifasio
    Lia Rodrigues
    Lise Vachon
    Literature
    Louise Lecavalier
    Lucie Bazzo
    Lucie Mongrain
    Lük Fleury
    Maguy Marin
    Mai
    Maïgwenn Desbois
    Maki Morishita
    Manuel Roque
    Marc Boivin
    Margie Gillis
    Maria Kefirova
    Marie Béland
    Marie Brassard
    Marie Chouinard
    Marie Hélène Falcon
    Marilyne St Sauveur
    Marine Brutti
    Markus öhrn
    Marlene Monteiro Freitas
    Marteen Van Der Put
    Martin Messier
    Maryse Damecour
    Mary St-Amand Williamson
    Matija Ferlin
    Mau
    Mauro Bigonzetti
    Meg Stuart
    Mélanie Demers
    Michael Trent
    Michèle Anne De Mey
    Michèle Febvre
    Miguel Gutierrez
    Montréal Arts Interculturels
    Montréal Danse
    Montréal Nouvelles Musiques
    Monument National
    Music
    Nancy Gloutnez
    Natalie Zoey-gauld
    Netherlands
    New Zealand
    Nicolas Cantin
    Norway
    Nova Scotia
    Nya Rampen
    Offta
    Ohad Naharin
    Oh! My Life Movement Theater
    Olivier Arseneault
    Olivier Dubois
    Ontario
    Pamela Poulin
    Park Young-cool
    Patrick Lloyd Brennan
    Pauline Roelants
    Performance Art
    Perrine Valli
    Peter Trosztmer
    Philippe Meunier
    Pierre Lecours
    Pieter Ampe
    Piss In The Pool
    Place Des Arts
    Portugal
    Previews
    Quebec
    Rachel Harris
    Rachid Ouramdane
    Rebecca Halls
    Reviews
    Robyn Orlin
    Sarah Bronsard
    Sarah Chase
    Sarah Dell
    Sarah Williams
    Sasha Kleinplatz
    Shannon Gillen
    Sharon Eyal
    Simon Grenier Poirier
    Société Des Arts Technologiques
    South Africa
    Spain
    Spoken Word
    Stéphane Guignard
    Studio 303
    Susanna Hood
    Sweden
    Switzerland
    Tamara Bacci
    Tangente
    Tao Ye
    Teilo Troncy
    Teita Iwabuchi
    The 605 Collective
    Thea Patterson
    Theatre
    Theatre Jean-Duceppe
    Theatre La Chapelle
    The Choreographers
    Thirst/Clarity
    Trajal Harrell
    T.r.a.s.h.
    United States
    Usine C
    Videos
    Virginie Brunelle
    Visual Arts
    Wales
    Wants&needs Danse
    Wayne Mcgregor
    Wildside Festival
    Yukiko Shinozaki
    Zohar Melinek

    RSS Feed

Proudly powered by Weebly